Cours Shell Bash pour débutant

J’ai réalisé pour l’association G3L un petit cours pour débutant concernant le Shell. Autant en faire profiter tout le monde étant donné que le document est sous licence CC (Creative Commons) dont les conditions sont consultables en suivant ce lien hypertexte.

Comme je le dis dans le document, ce n’est pas un cours sur le shell comme « langage de programmation » (le script shell y est juste présenté), ce cours aborde le Shell comme logiciel interpréteur de commandes sous GNU/Linux et en donne quelques repères de base.

Je vous donne le document « brut » (format pdf et open office), il est à compléter : manque une partie sur la création des alias, étoffer avec des exemples la partie commandes de base, approfondir les notions de pipe et parallélisme et peut-être un mini-aperçu de l’éditeur vi et j’ai surement oublié des choses…
Bref, des ajouts et corrections en perspectives mais d’ici là, si ça peut servir à quelqu’un et bien qu’il ne se gène pas à faire des corrections, modifications ou compléter ce document.

ci-dessous les documents à télécharger:

Adhérez à l’APRIL en décembre

je ne sais pas si d’ici cette fin d’année je serai le dernier à remettre une énième couche concernant la campagne d’adhésion de l’APRIL, de nombreux billets sont déjà passés sur le planet, c’est certainement le meilleur endroit pour le faire, mais pour ceux qui ne se sont toujours pas inscrit pour une raison ou une autre certainement très bonne, et qui s’était promis de le faire comme moi, et bien j’ai envie de vous dire que c’est le moment !
ça ne vous prendra que 5 minutes et 10 neuros (ou plus) de votre poche, pleins de modes de paiement différents étant à votre disposition.

Promouvoir et soutenir le logiciel libre

Pourquoi adhérer dés maintenant ?

  • déjà parce que l’APRIL s’était fixée 5000 adhérents d’ici la fin de cette année et que l’on en est à environ 3760 adhérents… c’est déjà bien mais plus ce serait encore mieux.
  • qu’en cette période de fête, vous êtes plein d’énergie positive, que la crise mondiale ne vous fait même pas peur et que les 10 neuros des étrennes de Tati Danielle du jour de l’an, c’est toujours plus utile de les filer à l’association que de les investir en bourse, enfin c’est mon avis perso 😉 .
  • qu’avec votre adhésion, le Karma de l’APRIL augmente auprès des instances représentatives de notre état et qu’elle se retrouve en meilleure position pour aller défendre « notre » cause concernant les logiciels libres, ainsi « nos » arguments auront plus de poids.
  • pleins d’autres bonnes raisons que Frédéric Couchet nous explique bien mieux que moi et que je vous invite à lire.

Alors n’oubliez pas que votre soutien est important… et je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes. How how hooww !

Promouvoir et soutenir le logiciel libre

YaKuake, un terminal graphique compact

gnome-terminal-icon Pour tout utilisateur novice d’un système sous GNU/Linux, l’utilisation de la console ou d’un terminal se révèle obligatoire à un moment ou à un autre pour écrire ces fameuses lignes de commandes trouvées sur les forums auxquelles on ne comprend pas toujours tout… faut pas chercher, c’est comme ça, c’est historique ! Pour ces tâches qui peuvent paraitre rebutantes pour les novices (mais la quintessence pour les experts), autant utiliser des outils pratiques et qui ont un minimum « de gueule », car il est vrai que xterm ou gnome-terminal ne font pas très sexy…
Ensuite, pour les utilisateurs de eeepc, il faut un terminal qui ne consomme pas beaucoup en ressource mémoire et qui ne prenne pas trop de place sur écran de taille réduite.

Pour joindre l’utile à l’agréable, il y a donc YaKuake (Yet another Kuake) qui est un terminal sous KDE.
YaKuake se révèle plus rapide qu’ouvrir/fermer un terminal (gnome, xterm) car celui-ci est chargé en mémoire au lancement du programme et une simple pression de la touche F12 (configurable) permet de l’afficher ou de la masquer. Donc très pratique pour avoir un terminal sous la main en permanence et très accessible, regroupant toutes ses fenêtres terminaux en une seule.
En plus, il dispose d’un effet à la Quake (le terminal du jeu Quake) qui le fait défiler de haut en bas, et de bas en haut de l’écran, ça c’est pour le coté esthétique.
Pour les petits trucs qui le rende irrésistible, la possibilité de spliter les terminaux avec ctrl-shift-t. La possibilité de paramétrer plein de choses sur YaKuake (fonts, thèmes, raccourcis,…)
Cette application est réservée avant tout aux utilisateurs de l’environnement KDE mais elle est parfaitement utilisable sous Gnome et s’intègre bien si l’on masque automatiquement la barre système.

Capture_Yakuake

Pour l’installer, pas de problème pour les utilisateurs d’Ubuntu 8.10, YaKuake est dans les dépôts officiels. Cette ligne de commande suffit :

 apt-get install yakuake

ou directement en cliquant sur le lien suivant : YaKuake

sinon on peut récupérer les paquets ici.

Le plus pratique est de lancer le programme automatiquement au démarrage :
Pour cela sous Ubuntu, aller dans la barre système et sélectionner Système > Préférences > Sessions
Et sur l’onglet « programmes au démarrage », cliquer sur ajouter et remplir les champs avec:
Nom : Yakuake
Commande : yakuake
Commentaire : Terminal graphique « à la Quake ».

C’est surtout le champs commande qui est important, qui doit correspondre au nom du programme, ici « yakuake » (en respectant la case).
A la fin, vérifier qu’il est bien coché dans la liste. Vous pourrez redémarrer et un simple appuie sur la touche F12 devrait vous donner accès au terminal YaKuake.

Pour plus d’infos, rendez-vous sur :
https://www.unixgarden.com/…

Formation développement orienté objet en Java

logoJava Comme vous avez pu le remarquer, j’ai eu peu l’occasion ces derniers temps pour alimenter le blog en billets, ou plutôt terminer ceux que j’avais déjà en cours, faute de fin d’année surchargée…
Cependant, je ne suis pas resté inactif côté contact avec les logiciels libres, j’ai même eu droit dans le cadre de mon travail, à une formation Java : essentiel de java et de l’objet, formation qui a durée toute cette semaine à Lyon via le centre de formation Orsys.

Pour rappel, Java est un langage de programmation développée par Sun Microsystems qui se veut indépendant de la plateforme d’exécution ou du système d’exploitation, miracle rendu possible par la JVM (Java Virtual Machine) installée sur ladite plate-forme. Bref, pour plus de détails, je vous invite à jeter un œil sur la documentation wikipedia.

Côté rapport de Java avec le logiciel libre, il faut remonter à mai 2007, lors de la conférence JavaOne, Sun a annoncé que l’ensemble du code Java est depuis disponible en Open Source (à part quelques rares composants), de même que son serveur d’application Java EE 5 complet GlassFish. Ce qui laisse aujourd’hui un formidable potentiel au langage pour que celui-ci soit le plus utilisé dans le développement logiciel orienté objet.

Pour en revenir à la formation et avoir le détail de la formation suivie, c’est ici.
Mon avis sur cette formation :
Malgré le fait que le public ciblé concerne les développeurs non confirmés, ingénieurs, chefs de projets proches du développement, je recommande quand même fortement d’avoir quelques bases dans la programmation C, C++, le cours étant très dense, les 2 premiers jours passerons pour les débutants mais la suite risquent d’être plus difficile pour certains concepts objets et l’API du langage java.
Pour ma part, cette formation m’a juste permis de me faire une revue des concepts dans la programmation objet adapté au langage Java. Le mélange cours/exercices était bien équilibré et la qualité de l’enseignement claire et didactique : ça ne fait pas bourrage de crane et à la fin, on se sent prêt à modéliser ses classes en UML avec les outils intégré à eclipse et aller taquiner ses objets pour commencer sur de bons rails ses premières lignes de codes pour son projet en Java.

Avis aux utilisateurs de dotclear 1

DotclearNewlogo

Vous êtes un utilisateur de dotclear 1ère version, c’est fantastique mais il serait grand pour vous de passer à la version 2. pourquoi ? Tout est dit dans ce billet d’Olivier mais pour résumer :

  • L’équipe de développement veut concentrer ses efforts sur dotclear 2
  • une version dotclear 1.4 était prévue mais ne verra pas le jour car trop couteuse en support à mettre en œuvre, mais libre à vous de l’essayer.
  • L’équipe garantie tout problème de sécurité sur dotclear 1 avant votre passage sous dotclear2.
  • Tout est déjà prévu pour migrer en douceur via des tutos hyper complets.

La migration se fait très bien et simplement, le site standartux et le blog y sont tous passés (pas tous dans la même version, faute de temps) alors n’hésitez plus à sauter le pas.
Les trois petits points s’en vont pour laisser la place au grand frère !

StandarTux, 2 ans déjà…

Anniversaire_2ans

Et bien voilà, avec du retard je vous annonce que ce blog fête déjà sa deuxième année d’existence.

Le dernier billet faisant office des 1 an remonte au 7 novembre 2007, date de l’obtention du nom de domaine standartux.fr.
Le temps me manquant et le fait que je tiens un bon rhume en ce moment… j’essayerai de compléter ce billet avec un petit bilan au bout de ces 2 ans avec pourquoi pas les statistiques Piwik ou google analytics.

Cette année aura aussi vu naitre le blog annexe de standartux, que j’ai « astucieusement » appelé standartblog… n’hésitez pas à aller y faire un tour et laisser des commentaires, on va dire que pour l’instant c’est un peu un bazar ou tout ce qui ne trouve pas sa place sur standartux ce retrouve la-bas, il est tout jeune et ne sait pas trop comment il va évoluer !

En tout cas, le site et le blog ne semblent pas vouloir s’arrêter donc ça n’augure que du bon pour l’avenir 😎

Tutoriel : installer Piwik sous dotclear 2

Piwik se veut être le remplaçant de google analytics ou phpMyVisits, outils de statistiques pour les fréquentations de sites et blogs, et tout cela en Open-source. En voilà une bonne idée sachant que tout ce qui est lié au service internet est clairement dominé par tous les outils de google. Piwik est donc une bonne alternative pour se passer en douceur des services « gratuits » de google, il est tout jeune (cette version est bêta) mais cet outil est déjà plein de promesses.

Les développeurs étant pour l’instant axés sur le développement et les corrections de bugs, le logiciel est déjà suffisamment stable pour être exploiter comme outil statistique.
Malgré tous, il souffre quelque peu d’un manque de documentation pour son installation, manque qui a déjà commencé à être comblé au travers des billets d’Olivier et de Pinopenguin, et que je vais m’efforcer de compléter, surtout pour l’installation de Piwik lui-même.

1. Récupération et installation de Piwik
Télécharger le Pack de Piwik ici.
Une fois récupéré, dezipper le contenu du fichier et munissez-vous de votre outil de transfert FTP préféré (Filezilla ou FireFTP par exemple). Connectez-vous à votre serveur et copiez le répertoire Dezippé piwik sur votre espace d’hébergement de pages web.
Vérifiez que votre serveur supporte php5 et que vos répertoires et fichiers sont accessibles en lecture/écriture (exécution pour les répertoires).

2. Installation de Piwik
Avec votre navigateur, rendez-vous à l’adresse où vous avez copié votre répertoire /piwik, du style:
"https://votredomaine/piwik".
Vous devriez tomber sur l’interface d’installation de piwik, munisez-vous de toutes les données de configuration de votre base de donnée et c’est partie…

a. systemCheck
Ici, l’installateur teste si vous êtes à niveau pour le php5, les extensions MySQL, les accès aux répertoires et différents tests de configuration. Si l’un ou l’autre de ces points échoue, faite les actions requises et en général indiquées par l’installateur piwik avant de continuer.
piwik_1

b. databaseSetup
Entrez ici les infos de votre base de donnée, ici apparait « localhost » mais cela dépend de votre hébergeur, donc à modifier en fonction.
piwik_2

c. tablesCreation
Si les informations entrées précédemment sont bonnes, les nouvelles tables piwik devraient s’être créées sans problème.
piwik_3

d. generalSetup
Entrez ici les informations de connexion que vous utiliserez à l’avenir pour vous connecter à piwik.
piwik_4

e. firstwebsiteSetup
Le moment est venu de référencer le site dont vous souhaitez avoir les statistiques. Pour l’instant, un seul site vous est demandé mais vous pourrez pas la suite en ajouter de nouveaux.
piwik_5

f. JavaScript Code
Piwik vous a généré le code javascript à insérer sur votre site. Copier ce code et éditez le fichier home.html dans les thèmes de votre site dotclear (via votre logiciel FTP ou directement via l’éditeur de thème de dotclear). Coller le code juste avant la balise </body> située en général en fin de fichier. sauvegardez, voilà, piwik est prêt à fonctionner.
piwik_6

Maintenant, connectez-vous à l’interface d’administration de piwik comme vu ci-dessus "https://votredomaine/piwik" et cliquez sur l'onglet API.:
piwik_6_1

1. Vous permet de générer automatiquement des visites sur votre site, pratique pour générer du trafic et alimenter les statistiques du blog. Attention toutefois, il faudra patienter quelques heures avant que les informations soient actualisées.
2. Voilà le token à utiliser dans l’extension dotclear que nous allons voir, copiez/collez-le dans un coin et gardez-le secret.

2. Installation de l’extension Piwik pour dotclear 2

Nous allons voir à présent comment interfacer Piwik avec dotclear 2, plugin réalisé par Olivier Meunier (Attention, ce plugin n’est compatible qu’avec les versions de dotclear 2 et supérieures).
Allez télécharger ou installer via l’interface d’administration de dotclear le plugin qui se trouve ici.
Une fois installé vous devriez le voir apparaitre dans le menu des extensions. Il vous reste à entrer toutes les informations nécessaire au plugin.
Votre URL Piwik : c’est l’URL complète où est installé votre répertoire piwik ("https://votredomaine/piwik/index.php« 
Votre token Piwik : c’est là que l’on colle le token vu plus haut (sans le champ « token_auth = »).
Site Piwik à suivre : ça c’est cool, vous ne devriez en avoir qu’un seul pour l’instant mais rien ne vous empêche de créer d’autres comptes piwik sur d’autres sites. Aprés, il ne vous restera juste qu’à choisir le site dont vous voulez extraire les stats. Libre à vous d’en créer un nouveau directement via l’interface avec « Créer un nouveau site Piwik pour ce blog ».
Utiliser des noms de page améliorés : ?
Ne pas activer le suivi sur les adresses IP suivantes : si vous voulez mettre en liste noire certaines adresses.
Voir les statistiques : c’est l’accès direct à vos stats.

piwik_7

J’espère qu’avec tout ça, ce sera « un peu » plus clair et répondra aux questions que certains se posent…

Merci aux créateurs de Piwik ainsi qu’à Olivier pour ce super plugin. Ce n’est pour l’instant pas encore aussi complet qu’un google analytics mais c’est libre et déjà très fonctionnel ! pour ma part, j’utilise actuellement les 2 car ils se complètent très bien, et si un jour je peux me passer de google analytics pour n’utiliser que piwik ou d’autres solutions libres, ce sera tant mieux !

liens:
https://www.dotclear.net/blog/…

https://www.pianopenguin.net/index.php

Livre blanc Smile

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Dans les flux RSS que j’ai pu consulter ces derniers temps, je suis tombé sur les Livres blancs de Smile.

En particulier celui-ci, L’introduction à l’open source et au logiciel libre,écrit par Patrice Bertrand (PDG de Smile).
Je ne veux pas faire de pub pour cette société mais j’ai trouvé le document très intéressant et je vous invite à le lire. Je ne détaillerai pas l’analyse comme l’a fait le blog Veni Vidi Libri où c’est même engager un échange de haut vol avec l’auteur 😉 .

J’aurais pour ma part retenue la mise en relief de certains points comme :

  • La qualité intrinsèque des logiciels open-sources par rapport aux logiciels propriétaires.
  • Le logiciel libre est basé sur la somme de connaissances acquise jusqu’à aujourd’hui et que l’on n’est pas meilleur développeur qu’il y a 30 ans.
  • De plus en plus d’entreprises aujourd’hui ne peuvent se passer de logiciels libres, et en sont même demandeuses.
  • Dans l’open source, c’est l’expertise et la connaissance qui est la valeur, la banalisation du logiciel en lui-même entraine sa démonétisation.
  • L’open source nécessite une veille et une évaluation permanente des technologies logicielles.

On a de nombreuses précisions sur différentes licences : BSD, la MPL de Mozilla ou Sun avec la CDDL. On apprend aussi que ce qui nous semble être un bazar de gestion dans l’open source pour le quidam est en fait un environnement où chaque chose à sa place et sa fonction, avec un véritable écosystème et un business model propre.

Et j’ai aussi appris l’existence des Halloween Documents, documents confidentiels de Microsoft.

Bref, l’open-source c’est pas nouveau et c’est pas prêt de s’arrêter !

Tutorial : configurer le wifi d’une imprimante Brother DCP-750CW sous ubuntu Hardy Heron

Icon wifi

Ce billet vient en complément l’autre que j’avais réalisé pour l’installation de l’imprimante Brother DCP-750CW mais via une connexion USB.

Ce coup-ci, on va voir comment configurer et partager cette imprimante en wifi sous ubuntu Hardy. Car un des avantages de cette imprimante est d’intégrer cette option wireless très utile pour se passer des fils en lancer tranquillement des impressions depuis votre salon ou le jardin (temps que vous avez votre connection wifi…). L’autre bonne nouvelle étant que cette imprimante est parfaitement reconnue avec les drivers Linux fournis par brother et permet ainsi d’utiliser à 100% toutes ses fonctionnalités sous ubuntu.

Installation de l’imprimante

Pour le coup, un tutoriel ubuntu trés bien fait est disponible. Je vous laisse le choix de ma méthode ou de celle décrite sur le site ubuntu. Par contre, pour la partie scanner, je vous la détaille plus bas car ce n’est pas aussi simple que le tuto le décrit.

Configurer l’imprimante en wifi

Je vous conseil d’utiliser la documentation fournie avec votre appareil pour être sûre de ne pas louper d’étapes et saisir la méthode de navigation assez lourdingue, faut le reconnaitre, surtout pour la saisie des clés WEP ou WPA des votre routeur sans fil… Pour ceux qui n’aurait plus la documentation pour cette partie, je peux vous fournir ces informations si nécessaire (un mail via le plugin contact du blog).

Configuration du scanner

La partie scanner est malheureusement toujours à faire à la mimine sous GNU/Linux, à cause de ce fameux pilote xsane.
Grâce au billet trouvé sur Linuxette, j’ai pu détecter le scanner avec Xsane, dont voici la marche à suivre:

Il faut donc commencer par installer le paquet brscan2-0.2.4-0.i386.deb à l’aide des commandes suivantes dans un terminal:

    wget https://solutions.brother.com/linux/sol/printer/linux/sane_debian/brscan2-0.2.4-0.i386.deb

et pour l’installer, se rendre sous le répertoire où le fichier a été télécharger (à faire avec sudo su) :

    # sudo dpkg -i brscan2-0.2.4-0.i386.deb

Ensuite, configurer le fichier de configuration xsane avec la commande :

    # brsaneconfig2 -a name=SCANNER_DCP750CW model=DCP-750CW ip=IP.DE.VOTRE.IMPRIMANTE

Le type de votre imprimante peut être connu à l’aide de la commande :

    # brsaneconfig2 -q

Ensuite, la commande suivante donne le contenu du fstab ainsi que tout les périphériques USB connectés, dont tout les modèles supportés par xsane.

    # brsaneconfig2 -d

Pour la mise en réseau de l’imprimante, dans le fichier /etc/sane.d/saned.conf, j’ai mis les adresses de tous les PC connecté à ma boxe (ici 2 postes), ainsi que l’adresse de ma boxe (en premier), sous cette forme (les adresses sont fictives, à vous de les adapter):

    192.168.1.1/24  
192.168.1.2/24
192.168.1.3/24

Ce fichier définit les adresses réseaux autorisées à communiquer avec le scanner;
ensuite, /etc/sane.d/dll.conf: j’ai ajouté en fin de fichier les 2 lignes suivantes:

    # enable the next 2 lines if you want to allow access through the network:
net
brother2

Côté client:

installation de xsane avec ses dépendances, puis configuration:

    $ cat /etc/sane.d/net.conf
# This is the net config file. Each line names a host to attach to.
# If you list "localhost" then your backends can be accessed either
# directly or through the net backend. Going through the net backend
# may be necessary to access devices that need special privileges.
# localhost
192.168.1.1

Ici, j’ai mis l’adresse de ma boxe.

Donc voilà, a présent vous devriez être capable de lancer des impressions à partir de n’importe quel desktop ou laptop équipés de wifi et avec les drivers installés.

Android disponible en Open source

Android_l

C’était annoncé, Android est aujourd’hui le premier système d’exploitation « open source » pour téléphone mobile, le premier pas du libre dans le marché très fermé des OS embarqués grand public, grâce à Google et son « Gphone ».

Le code source d’Android a été rendu public ce mardi 22 octobre 2008, le système est même déjà en place, notamment sur le mobile HTC G1.

Mais ce qui fait qu’il est si intéressant pour un Linuxien est qu’il est justement basé sur Linux et que c’est un logiciel gratuit disponible en “open-source”. Il dispose d’un kit de développement complet (SDK) et d’un accès complet au code source.

Cette ouverture devrait tout d’abord permettre aux programmeurs de développer leurs propres applications et de pouvoir les intégrer, les modifier en toute liberté et ainsi pouvoir les proposer au public, pour rapidement étendre le nombres d’applications disponibles sur Android.
Ensuite, pour l’utilisateur, une grande liberté de personnalisation et d’installation d’applications faites par des tierces parties, entièrement libres et gratuites.

Ne nous y trompons pas, l’objectif affiché de Google étant avant tout rentrer sur le marché des plateformes mobiles par la porte qu’il connait si bien (on pourrait même dire qu’il en a aujourd’hui les clés…), l’accès à Internet et tout ce qui va avec et qui lui fait gagner de l’argent grâce à la publicité et ses « google applications ».

Mais ce serait être mauvaise langue que de voir uniquement l’aspect marketing car il se pourrait bien que google enclenche une petite révolution dans l’internet mobile. Il reste à espérer qu’il soit un concurrent de taille face aux autres systèmes « fermés » comme par exemple l’Iphone d’Apple.

C’est aussi pourquoi Google ne va pas en guerre tout seul, il a su s’allier à de grands constructeurs comme LG, Motorola, Samsung… et par ce biais, les a même réunis sous une même enseigne dénommée « Open Handset Alliance” consortium. En face, d’autres fabricants comme Nokia et son OS Symbian ou RIM avec le BlackBerry semblent froncer les sourcils…

On espère donc que l’arrivée « d’une plate-forme ouverte » va favoriser l’innovation autour d’Android et des systèmes embarqués grand public, et secouer le marché de la téléphonie mobile dont le « business model » très opaque est encore détenu de nos jours par quelques grands ténors qui imposent leurs règles et leurs tarifs…