Facebook, ou le retour de bouquin dans la face

facebook_rFacebook, le très mondialement connu et utilisé réseau américain de « socialisation » vient de se faire peur et de nous faire peur.
Après avoir mis en place le 4 février une « légère » modification lui donnant une « licence perpétuelle et mondiale » sur tous les contenus publiés par ses utilisateurs, les responsables font machine arrière toute. Je cite :

Vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, transférable et mondial (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence) d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre, scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le site.

C’est pas faute d’avoir tenté le coup, il serait un peu naïf de croire que ce gigantesque réseau ait été créé pour avoir 3 millions d’amis, ou d’être invité par le groupe d’addicts mangeurs de tapas en milieu confiné style cabane de jardin, ou je ne sais quoi d’autre… votre vie de déluré étant sur Facebook, quoi de plus naturel que ce dernier en réclame la propriété ? c’est son réseau quand même !?

Et bien non ! il faut croire que la mobilisation des internautes qui s’est manifestée dans les heures qui ont suivies, pour dire leurs mécontentements (environ 90 000 membres), ait eu raison du plan diabolique du jeune co-fondateur du site Mark Zuckerberg et l’ait contraint à revenir aux anciennes conditions d’utilisation.

Donc tout est bien qui fini bien ! ceci est la preuve que les données personnelles des internautes prévalent aux intérêts économiques et qu’à chaque tentative d’atteinte aux libertés et données personnelles, les internautes se lèveront tous ensemble et crieront très fort, NON ! ON VEUT PAS ! et le problème sera réglé.

Je ne vais pas ironiser plus longtemps… cette histoire de facebook me laisse un sale goût. Je pense qu’ils savaient (les gentils organisateurs de facebook) déjà parfaitement à l’avance que cela aller soulever le tollé, mais ils l’ont fait juste pour voire… et certains (les google et autres services bien tous gratuits) ont bien observés.

Mon avis est que c’est un beau premier essai, ce ne sera certainement pas le dernier, la tactique étant par étape et petites touches successives mais toujours progressif. Les quantités d’informations laissées par nos petites mimines sur le réseau vaudront et valent certainement des pépites pour les premiers qui trouveront les moyens de se les « copyrighter » et ils y mettront tous leurs moyens, on peut leur faire confiance.

M’en fout, pour ma part facebook, j’y suis pas. rassurez-moi, j’y suis pas, hein ? je suis pas à la page et pour le coup content de ne pas y être, surement une histoire d’age 😉

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